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Orion Attis.
Orion Attis
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MessageSujet: LOISIRS&SCIENCES   LOISIRS&SCIENCES EmptyMar 30 Aoû - 15:50

LOISIRS & SCIENCES
En ces temps antiques, il fallait bien trouver distraction ! A cet effet, ce sujet sera dédié à parcourir d'un oeil curieux les différents loisirs dont jouissaient les athéniens: le théâtre, les arts et jeux. Et enfin, nous irons faire un tour du côté de la médecine afin de comprendre comment soignait-on les corps écorchés et les maladies fréquentes de cette époque.

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Orion Attis.
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MessageSujet: Re: LOISIRS&SCIENCES   LOISIRS&SCIENCES EmptyMar 30 Aoû - 15:50


THEATRE


Les Grecs furent les premiers à découvrir le pouvoir de la parole, l’art oratoire... Le théâtre trouve ses origines dans la représentation religieuse mimétique de l’histoire des dieux et de leurs mythes, et est intimement lié à Dionysos. Il y a trois fêtes par an: Les grandes Dionysies, au mois de l’Élaphébolion (mars/avril), Les Dionysies rurales, au mois de Poséidon (décembre/janvier), Les Lénéennes, au mois de Gamélion(janvier/février). Durant cinq jours des auteurs dramatiques (les étrangers, grecs non Athéniens, étaient admis) s’affrontaient en présentant en une journée trois tragédies et un drame satirique. Toute la cité participait à cet évènement... Le théâtre est certes un divertissement, un événement de la vie sociale, mais il ne faut pas omettre son caractère instructif. Ainsi le théâtre est une mise en scène de l'Etat démocratique, il vise notamment à inculquer des valeurs morales aux citoyens, à se pencher sur des problèmes de la vie en communauté par le biais de la mythologie le plus souvent. C'est un véhicule populaire d'idées politiques et religieuses.

Le théâtre, en Grèce, est un édifice à ciel ouvert; les représentations ne sont donc possibles qu'en plein jour et quand le temps le permet. Le théâtre comprend en son centre l'orchestra dont la forme circulaire rappelle le cercle que formait la foule autour des danseurs; au centre de l'orchestra se trouve l'autel en l'honneur de Dionysos; l'ensemble des gradins (théatron ou koïlon) est installé au creux d'une colline ; ils sont disposés en hémicycle, divisés en paliers horizontaux et comportant des escaliers; aux premiers rangs, des sièges d'honneur. Sur la façade de la scène on déplace des panneaux mobiles représentant une façade de maison, de palais etc.

Avant la représentation, la troupe défile devant le public ; la statue de Dionysos est tirée de son temple et placée sur le théâtre. La représentation commence très tôt le matin, peu après le lever du jour. On s'y rend la tête couronnée comme pour une cérémonie religieuse ; chaque spectateur reçoit à l'entrée un jeton portant une lettre de l'alphabet désignant la section des gradins où se trouve sa place. Le prix d'entrée deux oboles permet d'assister à toutes les représentations de la journée, soit, avant le coucher du soleil, quatre ou cinq pièces, chacune jouée sans entracte. Chaque poète tragique présente une tétralogie, c'est-à-dire trois tragédies et un drame satyrique. Pour les comédies, cinq poètes présentaient chacun une pièce ; les spectateurs assistaient donc à quinze, voire à dix-sept pièces en quatre jours.

Les acteurs portent des masques peints qui leur servent de porte-voix et indiquent leur rôle dans la pièce ; les acteurs de tragédie portent aux pieds des cothurnes, chaussures à semelle haute, et des perruques, qui les font paraître plus grands. Leur vêtement est une tunique à manches (chitôn) qui descend jusqu'aux pieds, dont la couleur diffère selon le rôle; par-dessus cette tunique, ils portent une sorte de châle. Les acteurs de la comédie ancienne avaient la poitrine et le ventre rembourré de manière grotesque par des coussins sous leur tunique. Les acteurs récitent leur rôle sur un ton assez conventionnel mais les choreutes, eux, chantent avec accompagnement instrumental. Le "jeu" des acteurs se borne donc, étant donné les masques, à des gestes du corps (sorte de mimique) mais surtout des mains et des doigts. A noter qu'aucune femme n'a jamais joué sur la scène grecque ; les rôles de femmes étaient tenus par des hommes.

A la fin du concours, dix juges tirés au sort votent ; sur leurs dix votes, on en tire au sort cinq qui constituent le jugement définitif....pas toujours accepté du public d'ailleurs. Trois prix sont décernés dans chaque catégorie, tragique et comique. Les vainqueurs reçoivent une couronne de lierre et dédient à Dionysos un ex-voto.

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Orion Attis.
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MessageSujet: Re: LOISIRS&SCIENCES   LOISIRS&SCIENCES EmptyMar 30 Aoû - 15:50


ARTS&LOISIRS

Le petit enfant s'amuse, comme aujourd'hui, avec des jouets adaptés à son âge : le bébé agite une sorte de castagnette ou de crécelle. Dès qu'il sait marcher, il traîne derrière lui de petits chariots. Les poupées sont en cire ou en terre cuite, certaines articulées ; en terre cuite également des jouets représentant des animaux, oiseaux, lièvres, grenouilles. Les enfants jouent très souvent aussi avec des animaux vivants, chiens, cailles, canards et hannetons ! Le garçon peut jouer au cheval avec un bâton. Le cerceau, garni d'anneaux ou de grelots, est également un jouet apprécié, comme la toupie ; on connaît aussi la balançoire.

Dans les pays méditerranéens, la vie des citadins, comme celle des paysans, se déroule essentiellement dehors. En ville, le premier plaisir est d'abord de rencontrer d'autres citoyens, de bavarder avec eux, de s'arrêter devant les boutiques et de regarder les artisans travailler , bref, de flâner et de faire le badaud. Parfois aussi, une belle bagarre constitue le spectacle, à moins qu'un illusionniste quelconque ne retienne l'attention des passants. Comme les enfants, les adultes aiment les jeux : on s'amuse au yoyo, à la balançoire; à des exercices d'acrobatie, d'équilibre sur une outre pleine de vin; on joue beaucoup à la balle et au ballon. Les jeux de hasard ont la faveur de tous ; on joue également aux dés : le meilleur coup était celui "de Vénus" (trois fois six), le moins bon celui "du chien" (trois fois un).

Une grande distraction, aussi, résidait dans les combats d'animaux, surtout des combats de coqs; des paris s'engageaient sur le vainqueur comme aujourd'hui sur les chevaux. Surtout, les Grecs, depuis la plus haute antiquité, ont pratiqué différents sports : course à pied, lutte, lancer du disque, tir à l'arc (Homère, Iliade), natation, aviron, course de chars dans l'hippodrome. Enfin, la chasse et la pêche tenaient aussi une grande place. On chassait le sanglier et le cerf avec des pièges à fosse, mais surtout du petit gibier, comme les lièvres, et comme des oiseaux, qu'on attrapait avec des bâtons de glu, des collets, des pièges à ressort, des appeaux. La pêche semblait un sport moins noble, exigeant plus de ruse que de qualités physiques et elle était plutôt réservée aux gens de métier; elle pouvait néanmoins constituer aussi une distraction et les moyens utilisés étaient assez semblables à ceux d'aujourd'hui.

A la fin d'une journée bien remplie par des activités politiques ou judiciaires ou par des activités sportives variées, les Grecs aimaient se réunir pour le repas du soir chez des amis. On s'invite souvent lors d'une rencontre sur l'agora, au retour d'un spectacle au stade ou au théâtre, parfois pour fêter un vainqueur. A ces "réunions de buveurs" n'assistent jamais les femmes. Les convives arrivent au "sumposion" la tête en général couronnée de feuillage ou de fleurs, portant parfois une longue guirlande sur la poitrine. Le "sumposion" se déroule en deux temps : d'abord le repas proprement dit, pour apaiser la faim ; puis l'absorption de boisson, accompagnée de toutes sortes de distractions. Après une libation, un hymne en l'honneur de Dionysos, on élit un "roi du banquet" qui doit fixer le nombre de coupes que chaque convive devra vider - sous peine de gages variés.

La peinture

Deux artisans participaient à la création d’un vase: le potier et le peintre. Le travail était effectué à la main et les plus beaux vases étaient très coûteux. Les acheteurs appartenaient aux classes les plus fortunées, les peintures montraient généralement des scènes qui pouvaient leur plaire. C’est ainsi que les vases géométriques représentaient parfois de grandioses funérailles, qui s’accompagnaient de grandes processions: c’était là pour les notables une façon de faire étalage de leur pouvoir et de leur richesse.

L’argile, entreposée dans des fosses, est purifiée avec de l’eau courante, jusqu’à ce qu’elle atteigne le degré de finesse désiré. Le potier en prélève une motte et la malaxe afin d’en éliminer les bulles d’air, puis il la pose sur le tour. Tandis que le plateau est actionné par un assistant, le potier monte avec ses mains les parois du vase. Les anses et les pieds sont ensuite modelés à part et ramenés;puis le vase est mis à sécher avant d’être décoré par le peintre. Pour poser le décor, le peintre dispose d’un temps limité, car un séchage trop long pourrait entraîner des craquelures dans l’argile ; Après avoir tracé une esquisse, il dessine les figures avec une crème brune, les ornements végétaux ou le remplissage du fond noir étant parfois laissé à la main d’un assistant. Après un nouveau temps de séchage, le vase est rendu au potier pour la cuisson, une opération délicate en trois phases, modulées par l’ouverture des évents et par les températures de cuisson, qui donneront à la peinture noire son aspect brillant.

Les styles de peinture sur vase les plus célèbres sont originaires d’Athènes: la “figure noire” sur fond rouge appartient surtout au VIe siècle, et la “figure rouge” sur fond noir au Ve. Ces deux couleurs étaient obtenues à partir de la même argile, qui subissait des traitements différents dans le four du potier. Les pigments colorés étaient rares et les vases ne se prêtant guère à la représentation de grandes scènes, il n’était pas possible de travailler les détails. Les artistes sélectionnaient soigneusement les symboles qui aidaient à comprendre les images. Le fond rouge de la terre cuite était utilisé pour les personnages et les décorations. Les contours étaient ensuite repassés en noir, les détails des traits peints au pinceau, toujours en noir, le fond étant d’un noir brillant.
Dans les deux techniques, le style est entièrement linéaire: ils n’utilisaient ni contours modelés, ni ombres. Malgré cela, ils ont atteint des merveilles de clarté et d’élégance. Les peintures étaient fréquemment adaptées à l’usage du vase. Par exemple, les coupes à vin sont souvent ornées de scènes de lutte, car la boisson provoquait chez les hommes des phantasmes de violence; elles peuvent également représenter des danseuses qui se produisaient lors de ces mêmes festins.

La Musique

Les principaux instruments qu'employaient les Grecs étaient la lyre et la cithare, montées pendant longtemps à sept cordes, l'aulos, instrument à anche double, et la syringe, sorte de flûte de Pan. Les Grecs ont connu la musique purement instrumentale. Dès le VIème siècle, le jeu de l'aulos en solo était un art très développé en Grèce, et l'on commençait de mettre en honneur le jeu en solo de la cithare. Dans certaines fêtes solennelles, de grands concours publics avaient lieu entre les plus renommés virtuoses. Mais si le jeu des instruments en solo prit de plus en plus d'importance dans la vie sociale de la Grèce, primitivement la musique grecque fut surtout vocale.

Les œuvres lyriques de tous les anciens poètes étaient composées pour être chantées. La tragédie grecque était un drame en grande partie musical : les chœurs y étaient chantés. Et l'on sait qu'à Athènes notamment, les représentations de tragédies étaient des cérémonies officielles et des fêtes populaires auxquelles toute la cité prenait part. C'est dire quelle place l'art musical, associé à la poésie, à la danse, à la mimique, tenait dans la Grèce antique. Quand nous parlons de la danse dans le théâtre antique, n'imaginons rien de semblable à nos ballets modernes. C'était une danse sans virtuosité, sans «soli», sans couples, sans rapidité, une danse où le mouvement des mains et les attitudes du corps jouaient un aussi grand rôle que les pas eux-mêmes.

Les Grecs attribuaient toutes sortes de vertus à la musique, un pouvoir merveilleux sur les âmes. Telle musique disposait au courage, à l'action ; telle autre, à la sobriété, à la retenue ; telle autre, à la mollesse, au plaisir. Dans l'éducation des enfants et des jeunes gens, la musique avait une place de première importance, et elle était considérée comme indispensable pour former le caractère. Platon et Aristote ont longuement développé la théorie de l'influence de la musique sur les passions et sur la moralité. Ils ont soigneusement distingué la musique qui relâche les mœurs de celle qui tend l'âme vers le bien de l'individu et vers celui de la Cité. Ils ont fait de l'éducation musicale une question d'État. L'État a le devoir de veiller au maintien de la morale, et, pour cela, de réglementer l'usage de la musique. Et nous voyons ainsi combien cet art musical de l'antiquité restait encore voisin des pratiques religieuses avec lesquelles il avait été d'abord intimement uni et même confondu.

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Orion Attis.
Orion Attis
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MessageSujet: Re: LOISIRS&SCIENCES   LOISIRS&SCIENCES EmptyMar 30 Aoû - 15:51


MEDECINE

Une pratique religieuse

Beaucoup de Grecs font reposer la guérison sur des pratiques magiques ou religieuses. De manière générale, les cultes guérisseurs ont pour caractéristique d'être situés hors des villes : la visite au sanctuaire nécessite donc une excursion. Autre caractéristique, les sanctuaires sont souvent liés à une source ou une rivière dont les eaux possèdent des vertus bienfaisantes.
La plupart du temps, le dieu guérisseur agit par « incubation » : le rituel commence pour le malade par un bain de purification, suivi par un sacrifice relativement modeste et donc accessible à tous. Les plus chanceux bénéficient pendant leur sommeil d'une apparition du dieu ; en touchant la partie malade du corps, celui-ci la guérit. Le traitement n'est pas gratuit :une drachme béotienne. Un néocore (sacristain) surveille les patients pour qu’ils ne resquillent pas. Enfin, le volet religieux à proprement parler est généralement assorti d'une véritable cure thermale, comprenant bains et frictions. Les troubles mentaux sont également guéris par des pratiques cathartiques.
L'émancipation de la médecine fait véritablement apparition à la période classique. Au fil du temps la médecine perd de son caractère divinatoire, pour devenir plus rationnelle. Ceci est symbolisé par Hippocrate, décrit tel le père de la médecine.


La médecine dans la vie quotidienne

La formation des médecins se fait la plupart du temps par apprentissage. Les disciples apprennent l'art du diagnostic et du pronostic auprès de leur maître, de même que les actes médicaux. D'autres choisissent un cursus plus théorique : ils voyagent dans tout le bassin méditerranéen, fréquentant les différentes écoles de médecine. Comme c'est le cas pour beaucoup de métiers en Grèce antique, la médecine est une affaire de famille. Hippocrate est fils, petit-fils, père et grand-père de médecins. Si les médecins sont souvent des hommes libres, il arrive que des esclaves apprennent la médecine, soit au contact de leur maître, lui-même médecin, soit sur demande de leur maître qui souhaite bénéficier d'un médecin privé.

Certains médecins sont payés par la cité elle-même. Il revient à l'Ecclésia d'examiner les titres des candidats et de sélectionner le plus capable. Le médecin recruté se voit mettre à disposition un local servant aux consultations. Les inscriptions en l'honneur de médecins publics nous permettent de savoir quelles qualités on attendait d'un tel praticien.

Les remèdes grecs étant élaborés à partir d'épices et de plantes, le pharmacien occupe une place importante dans le système de soins, même s'il arrive que le médecin prépare ses propres remèdes. Le pharmacien prépare les médicaments prescrits par le médecin mais aussi des remèdes vendus directement. Une autre profession importante est celle de sage-femme. S'il existe quelques femmes médecins, les accoucheuses et infirmières sont bien plus nombreuses. Enfin, les pédotribes sont responsables de l'enseignement sportif au sein du gymnase. Apprenant sur le tas le plus souvent, ils sont à la fois diététiciens, masseurs et kinésithérapeutes : ils doivent prendre en charge les entorses, luxations, tendinites et autres traumatismes courants dans la pratique sportive.


Hippocrate, père de la médecine

Hippocrate est né en 460 avant JC sur l'île de Cos. Il est issu d'une famille aristocratique, fière de ses origines et de ses privilèges religieux - une inscription des Asclépiades figure dans le sanctuaire de Delphes. Il voyagea beaucoup, notamment en Méditerranée orientale. Selon lui, la chaleur innée est la force interne du corps humain. Il faut donc rechercher l'origine des maladies dans des changements d'air et de saison. Il rejette les croyances selon lesquelles les maladies seraient dues à des dieux ou des démons. Il débute également une classification des maladies. Son œuvre est regroupée dans la collection hippocratique, qui comprend une soixantaine d'ouvrages. Ses connaissances sont basées sur l'observation, aucune dissection n'est réalisée sauf celle des animaux. Les connaissances en chirurgie sont donc limitées. On pratique la trépanation.

L'existence du Serment d'Hippocrate implique que cette médecine Hippocratique a été pratiquée par un groupe de médecins professionnel lié par un strict code éthique. Les étudiants payaient normalement une taxe pour leur formation et entrait dans une relation quasi familiale avec son professeur. Cette formation comprenait quelques cours théoriques et sans doute une expérience pratique comme assistant du professeur. Le serment impose aussi des limites à ce que le médecin peut ou ne peut pas faire. Enfin, l'enseignement hippocratique repose sur une véritable déontologie médicale, exprimée dans les traités Sur l'ancienne médecine, Sur la bienséance, Sur le médecin, les Préceptes et surtout le célèbre Serment d'Hippocrate, qui commence ainsi :

« Je jure par Apollon, médecin, par Esculape, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin que je remplirai, suivant mes forces et ma capacité, le serment et l'engagement suivant. (…)

Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m'abstiendrai de tout mal et de toute injustice. Je ne remettrai à personne du poison, si on m'en demande, ni ne prendrai l'initiative d'une pareille suggestion ; semblablement, je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif. Je passerai ma vie et j'exercerai mon art dans l'innocence et la pureté… »


Les médecins hippocratiques soignent tous les malades, les personnes libres comme les esclaves, les riches comme les pauvres, les hommes comme les femmes, les citoyens comme les étrangers. Mais, le titre de médecin ne fait l'objet d'aucun contrôle : n'importe qui peut s'établir comme tel. Le médecin n'est jamais seul avec le patient, que ce soit au cabinet ou en visite ; il intervient devant l'entourage et les éventuels curieux. Un mauvais médecin n'est soumis à aucune autre sanction qu'une perte de réputation.
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